Nous avons continué sur plusieurs jours à faire le tour de la ville. Nous avons été surpris de savoir  qu’Arthur connait autant de monde. Il parle souvent avec les retraités dans le parc,

 

 

il s’arrête (bien évidemment) devant la plaine de jeux de la ville.

 

 

Il parle même avec les SDF

 

Et pendant son temps libre il joue même aux échecs avec des passionnés

 

 

 

On à prit leur témoignages, illico presto ! En gros personne ne le déteste, j’en serais presque jaloux. Mais moi en même temps, je ne suis presque jamais à la maison, ces gens là je ne les connait pas ils étaient même étonnés de me voir la plupart ne m’avaient jamais croisé … je suis tout le temps à l’agence, et puis dès que je parle avec les gens je fais des gaffes c’est plus fort que moi alors je préfère éviter. Je ne sais pas comment Aurélie me supporte ! D’ailleurs dès que cette mission se termine, je compte bien lui demander enfin de m’épouser, avant qu’un blond ténébreux se pointe.

 

 

En ce moment elle me fait la tête, depuis la sortie de l’autre nuit ! Je ne vois pas ou est le mal, quand Arthur saura que c’est pour l’adoption il m’en voudra pas.

 

 

Nous recevons depuis quelques jours des lettres pour Arthur, une chance qu’il ne lise pas le courrier. Nous sommes émus de voir qu’il y a toute une ville qui se mobilise pour son rêve, enfin de compte c’est comme-ci c’était notre bébé à tous. Nous recevons également beaucoup de mobilier pour le futur bébé

 

 

Nous avons hâte … Aurélie commence à regarder des magazines déco pour faire la chambre, elle à plein d’idées c’est vrai qu’elle à de quoi faire. ça me fait sérieusement réfléchir… Et si .. Nous devenions parents ? Elle à vraiment réussi à foutre en l’air mes plans de célibat, voila que je veux être papa ! C’est de la faute à Arthur ça …

 

 

_ Ah t’es là ! Je te cherchais .

_ Ah bon ? Tu as besoin de moi maintenant ?

 

_ De quoi tu parles ?

 

 

_ Tu savais en allant au bar que tu allais proposer Arthur comme monnaie d’échange ! Tu me parle jamais de tes vrais plans ! Parfois, j’ai l’impression que tu me prends pour une idiote.

 

_ Mais non c’est pas ça, c’est que je savais que tu allais m’en empêcher ! Tu es très proche de mon frère , et crois moi je pense qu’un autre mec aurai vu d’un mauvais œil votre relation, mais je sais que je n’ai rien à craindre ! C’est pour ça que je t’ai rien dit ! Et puis voit ça d’un autre œil, il est tellement crevé, qu’il à même pas le temps de voir qu’on à rajouter une porte ni même que ça sent la peinture !

 

_ Ah, donc tu me mettais pas à l’écart ? Ok, je suis très impulsive, je ne vois que les faits, c’est peut être mon coté Extraterrestre qui ressort. Au fait j’ai pensé à un truc, imagine que même avec tout ça, on échoue … on fait quoi des meubles ? On ne peut pas les jeter !

 

_ Heu, bah … on pourrait les garder !

 

 

_ ca va pas avec la déco de la maison voyons, c’est bien trop petit !

 

 

_ Non mais je voulais dire heuu … tu vois ?

 

_ Je vois quoi ?

 

 

_ Oh et puis laisse moi tranquille tu m’embrouilles les idées avec tes ‘heu et ‘ tu vois ‘ ! J’ai une pièce à imaginer figure –toi !

_ Ouais ok , à tout à l’heure , si tu as besoin d’aide pour déplacer les meubles je suis là. Il nous reste deux heures environ !

 

_ Attends … j’ai un petit creux.

 

 

_ Fais pas tout cramer cette fois !

 

_ Je vais essayer !

 

 

 

Plusieurs jours après …

 

 

Oui bonjour, je suis bien sur le portable de L’avocate de Monsieur Arthur Goulard ?

_ Oui c’est bien moi.

 

 Je suis Madame Dominique Leroy, je vous appelle pour vous prévenir que nous avons bien reçu votre dossier. Je suis très étonnée de son contenu ! 

 

 

 

_ Tiens tiens, vous filtrez les correspondances ?

 Non pas du tout ! Rassurez –vous, je l’ai transmis avec les autres dossiers au directeur. Nous avons terminé d’étudier les dossiers reçus ce mois-ci et je voulais vous rassurer ! Bien sur ce qui s’est dit reste confidentiel, mais … bravo pour votre travail ! Je n’ai pas de mots Maître !

_ Merci, je n’ai pas fait grand chose, mais plutôt les citoyens de cette ville et mon client.

 

 Bien sur. Je vous rappelle lorsque j’aurais des nouvelles. Si ça ne tenais qu’a moi je viendrais de ce pas avec un bébé… Mais …

 

 

 

_ Oh ne vous en faites pas, je sais qu’au moins je vous ai fait changer d’avis et c’est ça qui compte ! A bientôt Madame Leroy.